PLANS DE SECOURS



Tous les plans de secours sont conservés à la Préfecture et actualisés par les services concernés. Le SAMU possède la plupart de ces plans dans la mesure ou il est impliqué dans la majeure partie de ceux-ci.



1) ECHELON LOCAL (HOSPITALIER)


PLAN BLANC


Loi du 31/12/1970
Décret du 14/01/1974
Circulaire DGS/DH du 13/04/1987


Rédigé par le chef de service des urgences et le directeur de l’hôpital, il est déclenché par ce dernier ou son représentant lors d’évènements catastrophiques à effets limités.
Son fonctionnement repose sur une cellule de crise travaillant en étroite relation avec le SAMU.
Son but est d’accueillir le maximum de malades dans les conditions les plus adaptées à tout moment. En particulier, il faudra:

-Retenir le personnel présent et éventuellement en rappeler.
-Evacuer les patients sortants et/ou les moins graves.
-Préparer les éventuels lits fermés à l’accueil de victimes.
-Annuler les activités prévues et non urgentes (dont les secondaires)
-Activer les circuits d’accueil des secours et des victimes ainsi que des familles et des médias.
-etc...
-Notion toute particulière du TRI qui est fait à l’hôpital lorsque l’évènement est à proximité, et au dehors lorsque l’évènement en est éloigné (Plan ROUGE).

-Le plan blanc doit aussi comporter un chapitre sur l’évacuation de l’établissement.

Les infirmières jouent un rôle primordial dans ce plan car elles interviennent à tous les niveaux ou presque de ce plan en privilégiant les soins aux victimes évidemment.



ANNEXES NBC DU PLAN BLANC:

Demandées à être élaborées par le HFD en date du 16/10/2001, et intégrées dans les plans blancs des hôpitaux (dont certains seront référents). Réunion au ministère le 21/03/2002.








2) ECHELON DEPARTEMENTAL:

La préfecture a la responsabilité entière de la protection des biens et de la population. Elle élabore donc, avec ses partenaires de tous les jours (SAMU, SDIS, DDASS, Police, etc...) des plans de secours d’ampleur différente afin de parer à toute éventualité de catastrophe.....

PLAN ROUGE

Réalisé pour faire face à une inadéquation entre le nombre de victimes et les secours disponibles en temps normal.
Il est la représentation exacte du plan blanc à l’extérieur de l’hôpital.
Il est rédigé par le SDIS et le SAMU sous la responsabilité du SIDPC (service préfectoral). Chaque service préfectoral élabore des fiches réflexes qu’ils n’auront qu’à adapter au type de catastrophe le jour ou elle se produit.
Il répond à une doctrine unanimement reconnue qui est celle de la chaîne de commandement unique, dont le seul responsable est le Préfet de département, seul habilité à déclencher officiellement ce plan, ce qui n’empêche pas les secours à utiliser les moyens du plan rouge tels qu’ils sont décrits dans le document.
Le Préfet est représenté sur le terrain par le DOS et le DSM qui sont respectivement responsables des secours matériels et médicaux.
Le principe global repose sur une délocalisation de la régulation sur le terrain:

-Montage d’une structure gonflable ou non pour le TRI, les soins et l’évacuation des patients appelée PMA.
-Mise en place d’un PC.
-Mise en place des Noria de ramassage et d’évacuation.
-Mise en service du lot PSM 2 (au moins un lot polyvalent).

La structure, connue de tous, est mise en place en moins d’une heure, et fonctionne ensuite sous l’impulsion du DOS et du DSM dont le rôle est d’anticiper les besoins (matériels et humains ) nécessaires au traitement de la catastrophe.
Le SAMU a pour rôle de rappeler le personnel nécessaire et d’alimenter le PC SAMU en lits d’hospitalisation pour les blessés.

De tels évènements sont exceptionnels et c’est la raison pour laquelle nous faisons régulièrement des exercices internes (déclenchement de plan rouge au SAMU) ou en collaboration avec les Sapeurs-Pompiers afin que toute la mécanique soit connue et que l’on dépiste d’éventuels dysfonctionnements.


On voit bien le rôle fondamental de l’IDE tant à l’avant pour le relevage des blessés, qu’au PMA où la prise en charge est parfois longue et ralentie par le difficulté de l’évacuation.




PSS (Plan de Secours Spécialisé)

Ce sont des adaptations du plan rouge à des évènements que l’on sait inévitables et régulièrement (ou du moins possiblement) d’actualité. On rencontre ainsi les PSS:
-ACIFER: accident de chemin de fer.
-SATER: accident d’aéronef
-Autoroutes et voies majeures.
-Inondations: Val d’Yerres,....
-Orly,
-TGV,
-etc...





PPI (Plan Particulier d’Intervention)

Plans de secours préparés par les SP en collaboration ou non avec le SAMU pour un évènement particulier dans sa nature (visite d’une personnalité, chantier important, ...) et quasiment toujours non durable. Ce sont également les plans préparés pour les entreprises ne comportant théoriquement pas de risque particulier pour la population.


PLAN ORSEC DEPARTEMENTAL


Losque le plan rouge ou tous les autres plans ne suffisent plus, on peut avoir à déclencher ce plan Préfectoral qui, outre les moyens déjà engagés, permet l’utilisation par voie de réquisition de tout matériel ou personne civile ou non pour le fonctionnement de la chaine des secours.
Par exemple: Croix-Rouge, Armée, France télécom, EDF, Autocar,.....


3) ECHELON ZONAL

On bénéficie des moyens de secours de la Zone de Défense (Préfet de Zone). Ce niveau assure la collaboration civilo-militaire.





4) ECHELON NATIONAL

Nombreux plans de secours et de préparation à d’éventuelles aggressions (informatique par exemple, etc...) dont:

Plan Orsec National = Etat de “Guerre”

Plans particuliers NRBC: -BIOTOX: pour le biologique.
-PIRATOX: pour le chimique.
-PIRATOME: pour le Nucléaire.

-Ces plans sont classifiés confidentiels défense et ne sont pas connus du public, ni des SAMU d’ailleurs. Seuls apparaissent certaines lignes de conduite en fonction de l’actualité (Biotox actuel,.....).

-Leur mise en oeuvre est préparée par le plan VIGIPIRATE (simple ou renforcé)


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