SAMU 91        SAMU DE L' ESSONNE
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Régulation médicale

 

 

 

J'appelle le SAMU, c'est le SMUR qui vient, est-ce bien normal ?

Cette phrase n'est bien sûr qu'une boutade, mais elle reflète la méconnaissance très répandue parmi le public et parfois parmi les professionnels de santé du système d'aide médicale urgente.

Sauf exceptions, il existe un et un seul SAMU par département français. La mission de ce SAMU, le plus souvent constitué en "Centre 15" (voir lexique), est essentiellement de recevoir les appels médicaux urgents et de leur apporter une réponse. Or les réponses sont extrêmement variées, car adaptées "sur mesure" au cas par cas. Il n'existe que très peu de réponse "réflexe", stéréotypée. C'est souligner toute l'importance de l'appréciation du degré de gravité par l'équipe de régulation (médecins et permanencières). C'est cela qui fait la spécificité de la régulation médicale que nous envient beaucoup de pays. Le SAMU peut donc être considéré comme le centre nerveux départemental de l'aide médicale urgente.

C'est seulement dans 12 % des cas (du moins en Essonne) qu'un SMUR va être dépêché sur les lieux de la détresse. Le SMUR, c'est en fait le "bras armé" du SAMU, c'est l'équipe médicale (médecin, ambulancier et parfois une infirmière) dans un véhicule équipé de matériel de réanimation. Chaque SMUR est un service hospitalier (généralement rattaché aux services d'Urgences ou de Réanimation et Anesthésie). Ses personnels sont donc recrutés et rémunérés par chaque hôpital siège de SMUR. Par exemple, l'Essonne dispose d'un SAMU situé à l'hôpital de Corbeil et de six SMUR situés à Arpajon, Corbeil, Etampes, Juvisy, Longjumeau, Orsay. Chacun a donc une existence indépendante, même s'il est en relation fonctionnelle étroite avec le SAMU.

On retrouve ainsi, au sein même de l'aide médicale urgente les notions de maillage géographique et de coopération de structures différentes. Enfin deux règles d'or régissent la coopération entre les SMUR et "leur" SAMU : les appels aux SMUR sont centralisés au 15 et les médecins des SMUR rendent compte de leurs actions au médecin régulateur ("le bilan") afin de préparer l'hospitalisation.


Mis à jour le 07/03/2002

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