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QUELLE PLACE POUR LE MEDECIN TRAITANT ?

 

La médecine libérale concourt depuis toujours à la prise en charge des urgences médicales. Pourquoi faudrait-il maintenant composer le 15 ?

Le problème est volontairement posé de façon provocante, voici pourquoi:

Historiquement, l'arrivée des SAMU a renforcé l'action des

médecins libéraux dans l'urgence sur le terrain, comme elle renforçait celle des Sapeurs-Pompiers. Plus tard (en 1989 dans notre département) l'ouverture des " SAMU-Centres 15 " a modifié en partie les habitudes de la population mais n'a n'a pas bouleversé fondamentalement le fonctionnement de la médecine générale. Ces Centres 15 ont été voulus par le législateur comme une mise à la disposition de tout un chacun d'un numéro simple et unique pour les urgences médicales 24 heures sur 24. Cette volonté dépassait largement le champ de compétence exclusif (et parfois même les voeux!) des SAMU et SMUR. Cela s'est donc traduit par une intégration, dans la loi, des médecins libéraux au fonctionnement du Centre de réception des appels implanté au SAMU.

Parallèlement sur le terrain, la prise en charge des urgences qui relevaient de la médecine libérale se poursuivait sans changement notable pour le patient comme pour son médecin, si ce n'est l'apparition de numéros d'appel uniques, spécifiques à chaque commune ou canton.

Au niveau du centre de réception des appels, selon les départements, l'application de la loi a été plus ou moins rapide, plus ou moins complète (le financement n'était pas programmé " clés en mains "...), plus ou moins harmonieuse.

Nous pouvons nous féliciter en Essonne d'une grande réussite sur ce plan. Les parties en présence ont oeuvré dès le début en partenaires et poursuivent dans cette voie sans l'ombre d'une réticence.

La participation des médecins libéraux à la " régulation " des appels est donc entrée dans les moeurs. Ils utilisent toute l'infrastructure au même titre que les médecins régulateurs hospitaliers. Ils ont un rôle équivalent, leur responsabilité est de même niveau. Ce sont tous des généralistes installés en Essonne (en fait 28 sur 30), exerçant aussi bien en milieu urbain que rural. Ils n'ont pas un profil particulièrement " jeune médecin " puisque 12 d'entre eux ont plus de 45 ans.

Au bout du compte, lorsqu'un appel au 15 relève à l'évidence de la médecine générale, il est donc naturel que la question la plus fréquemment posée par les permanencières soit : " avez-vous appelé votre médecin traitant ? ". Nous cherchons par là , après avoir éliminé en priorité les détresses vitales qui sont du ressort d'un SMUR, à assurer au patient la meilleure prise en charge possible. C'est en effet la permanence du médecin de famille qui est le meilleur garant d'une mise en perspective des troubles du patient. Gage de qualité des soins et également d'économie de la santé .

 

Docteur Gatineau Président de l'A.D.U.M.


Mis à jour le 07/03/2002

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