Le
public visé est composé exclusivement de professionnels
: médecins, infirmiers, aide-soignants, ambulanciers, personnels
d’encadrement divers, enseignants, éducateurs, secouristes
associatifs, SapeursPompiers...
Nous
devrions pouvoir répondre à toutes les demandes que nous recevons
dès maintenant et qui n'ont fait que croître depuis quelques années.
Ces demandes initialement émanaient seulement de notre propre
hôpital et de l'école d'infirmières. La spécificité SAMU n'apparaissait
pas nécessairement. De plus en plus maintenant la demande émane
d'entreprises privées ou publiques dont le service médical ou
de sécurité a décidé d'établir un plan de formation aux gestes
d'urgence ou à la défibrillation semi-automatique. Des centres
de santé municipaux, des crèches, des centres de rééducation,
des hôpitaux de moyen séjour ou de soins aigus nous font les mêmes
demandes. Les Sapeurs-Pompiers départementaux nous sollicitent
également pour certains types de formations, et nous avons enfin
un partenariat contractualisé avec l'Inspection Académique de
l'Essonne pour la formation des enseignants et des services médico-infirmiers
des établissements scolaires.Beaucoup
de formations se tiennent directement sur le site demandeur, d'autres
dans les locaux mêmes du SAMU 91, au sein du CDAU.
3.
Est-ce une mission des SAMU (y a-t-il des textes) ?
La
nécessité de formation était envisagée par le législateur dès
la création des SAMU (circulaire de juin 1973 dite " circulaire
Mamelet "). D'abord restreinte aux SAMU des CHU, la mission
de formation s'est ensuite naturellement étendue à tous les
SAMU. Tout SAMU peut avoir son " ECOLE ". Les textes officiels
qui régissent le fonctionnement des SAMU ne cesseront par la suite
d'aborder cette mission de formation dans le domaine de l'urgence.
Il s'agit de Décrets (décembre 1987, mai 1997), d'une Note
(juillet 1997), d'un Arrêté (février 1999).
Le
CESU aurait pu prendre plusieurs formes (association 1901, statut
mixte…). Parmi les 60 CESU existants tout peut se voir, mais nous
avons choisi la forme d'une " unité fonctionnelle " du SAMU c'est
à dire très clairement d'une sous-unité relevant du même chef
de service : le Docteur Pougès. Celui-ci a délégué l'un des praticiens
du SAMU pour le diriger : le Docteur Véronique
GALTIER.
4.
Un ou deux buts annexes :
Développer
la qualité de l'enseignement en organisant la formation des formateurs
à la pédagogie (médecins, infirmiers, moniteurs). Organiser l'autofinancement
avec l'aide des services financiers du Centre Hospitalier Sud-Francilien.
Cela signifie ne pas peser sur le budget hospitalier, donc financer
les frais fixes (essentiellement liés aux personnels permanents
que nous maintenons au minimum pendant une phase initiale) par
des recettes extérieures suffisantes. Cet objectif annoncé devrait
permettre une montée en charge harmonieuse sur deux ans. Puisse-t-il
être réalisé !