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CESU : le centre de formation du SAMU

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Le SAMU 91 a ouvert son Ecole en 2002 !

 

Cette école s'appelle CESU.Qu'y a-t-il derrière ce sigle ? Un Centre d'Enseignement de Soins d'Urgence. Sur 100 SAMU, 60 environ disposent d'un CESU.

Le CESU 91 est une des unités fonctionnelles du SAMU/SMUR, service du Centre Hospitalier Sud Francilien. Il bénéficie désormais de superbes locaux neufs au sein du Centre Départemental d’Appels d’Urgence de l’Essonne (CDAU 91).

Ce centre d’enseignement a pour mission d’organiser et délivrer l’enseignement des soins d’urgence sur le territoire de l’Essonne.

Les enseignements sont dispensés par des médecins et des moniteurs de secourisme, avec des supports pédagogiques variés et sous une forme essentiellement pratique.

1. On enseignera quelle " matière " ?

Peut-on enseigner la médecine d'urgence en trois leçons ? Certes non, on s'en doute aisément, mais bien des aspects de cette médecine d'urgence peuvent être fragmentés en petits modules et surtout ne sont pas " réservés " à des spécialistes. Ils méritent au contraire la plus large diffusion.

  • C'est le cas des formations aux Gestes de Premiers Secours devant une victime d'arrêt circulatoire. Il est inutile d'avoir des secours spécialisés (SAMU ou même Pompiers), si le témoin qui est le premier sur les lieux reste inactif alors que s'égrènent les précieuses minutes qui sauvent. Mais on peut dire la même chose si le témoin est un professionnel de santé qui a peu l'habitude des gestes de premier secours. On ne fait bien que ce qu'on fait souvent.
  • C'est aussi le cas de la défibrillation semi-automatique qui fait appel à un matériel spécialisé mis à la disposition de personnels non-médecins, dans des cadres pour le moment très définis (services de soins ou de secours en entreprise sous la responsabilité d'un médecin, formation, évaluation etc.…prévus dans un texte officiel spécifique). Cette voie est TRES prometteuse pour améliorer la survie des victimes de mort subite d'origine cardiaque (estimées à 60 000 par an en France) à condition qu'on diffuse la méthode…
  • C'est le cas des Urgences médicales vitales tel le malaise grave du nourrisson survenant à la crèche, le choc allergique dans le cabinet dentaire etc… La médecine d'urgence peut et doit faire du prosélytisme !

2. Qui sera sur les bancs de notre école ?

Le public visé est composé exclusivement de professionnels : médecins, infirmiers, aide-soignants, ambulanciers, personnels d’encadrement divers, enseignants, éducateurs, secouristes associatifs, SapeursPompiers...

Nous devrions pouvoir répondre à toutes les demandes que nous recevons dès maintenant et qui n'ont fait que croître depuis quelques années. Ces demandes initialement émanaient seulement de notre propre hôpital et de l'école d'infirmières. La spécificité SAMU n'apparaissait pas nécessairement. De plus en plus maintenant la demande émane d'entreprises privées ou publiques dont le service médical ou de sécurité a décidé d'établir un plan de formation aux gestes d'urgence ou à la défibrillation semi-automatique. Des centres de santé municipaux, des crèches, des centres de rééducation, des hôpitaux de moyen séjour ou de soins aigus nous font les mêmes demandes. Les Sapeurs-Pompiers départementaux nous sollicitent également pour certains types de formations, et nous avons enfin un partenariat contractualisé avec l'Inspection Académique de l'Essonne pour la formation des enseignants et des services médico-infirmiers des établissements scolaires.Beaucoup de formations se tiennent directement sur le site demandeur, d'autres dans les locaux mêmes du SAMU 91, au sein du CDAU.

3. Est-ce une mission des SAMU (y a-t-il des textes) ?

La nécessité de formation était envisagée par le législateur dès la création des SAMU (circulaire de juin 1973 dite " circulaire Mamelet "). D'abord restreinte aux SAMU des CHU, la mission de formation s'est ensuite naturellement étendue à tous les SAMU. Tout SAMU peut avoir son " ECOLE ". Les textes officiels qui régissent le fonctionnement des SAMU ne cesseront par la suite d'aborder cette mission de formation dans le domaine de l'urgence. Il s'agit de Décrets (décembre 1987, mai 1997), d'une Note (juillet 1997), d'un Arrêté (février 1999).

Le CESU aurait pu prendre plusieurs formes (association 1901, statut mixte…). Parmi les 60 CESU existants tout peut se voir, mais nous avons choisi la forme d'une " unité fonctionnelle " du SAMU c'est à dire très clairement d'une sous-unité relevant du même chef de service : le Docteur Pougès. Celui-ci a délégué l'un des praticiens du SAMU pour le diriger : le Docteur Véronique GALTIER.

4. Un ou deux buts annexes :

Développer la qualité de l'enseignement en organisant la formation des formateurs à la pédagogie (médecins, infirmiers, moniteurs). Organiser l'autofinancement avec l'aide des services financiers du Centre Hospitalier Sud-Francilien. Cela signifie ne pas peser sur le budget hospitalier, donc financer les frais fixes (essentiellement liés aux personnels permanents que nous maintenons au minimum pendant une phase initiale) par des recettes extérieures suffisantes. Cet objectif annoncé devrait permettre une montée en charge harmonieuse sur deux ans. Puisse-t-il être réalisé !

 


Mis à jour le 15/03/2006

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